C’est quoi le laurier blanc (rose blanc) ? Comment faire sa bouture ? Sa plantation ? Comment l’entretenir ? Comment l’arroser ? Et quelles sont les maladies qui peuvent le toucher ?
I- Description du laurier blanc (rose-blanc)
Grâce à une floraison abondante dont vous profiterez de juin à septembre, le laurier blanc est l’une des stars des arbustes d’été et il rencontre un grand succès dans les jardins.
Par ailleurs, ses fleurs sont mises en valeur par un abondant feuillage coriace et persistant.
Il faut dire que c’est un excellent arbuste qui vous permet non seulement de décorer vos terrasses et balcons si vous le cultivez en pot, mais aussi vos extérieurs, en massif ou en isolé.
Aussi, faut-il dire que le laurier blanc est peu résistant au gel et supporte des températures négatives allant jusqu’à -5°C.
Afin de ne pas rater la floraison prochaine, notamment, lorsque votre plante est jeune, il vous est donc fortement conseillé de le protéger (voile de culture) ou de le rentrer sous abri clair et tempéré pour l’hiver.
Également, il faut savoir que le laurier blanc se plante en bac, en isolé ou en haie si vous voulez impérativement le faire au cours de l’hiver.
En général, la plantation en haie se fait dans les régions plus chaudes, là où les températures négatives sont rares. Il est excellent lorsqu’il s’agit de jouer le rôle de brise-vue.
Le laurier rose de couleur blanche se plante en situation ensoleillée. Il s’adapte à tous les types de sol. Cependant, pour qu’il puisse bien se développer, veillez à ce que la terre soit bien drainée. Il peut se développer même dans les sols un peu secs, caillouteux et sableux.
À illustratif, il vous suffira en saison d’effectuer d’une part quelques arrosages par temps sec et d’autre part de supprimer les fleurs fanées.
Pour conserver une ramure nettoyée, équilibrée et saine de son bois mort, il vous suffira de faire une légère taille d’entretien en fin d’hiver. Toutefois, vous devez faire attention à la sève de cette plante qui est toxique.
Abordons dans les lignes qui suivent le laurier blanc : bouture, plantation, entretien et maladies.
II- Laurier blanc : bouture, plantation, entretien et maladies
1- Bouturage du laurier blanc
C’est durant une très longue saison estivale que le laurier blanc s’épanouit généreusement en floraison. Car, désormais chaque été connaît régulièrement des épisodes de chaleur voire de canicule.
Alors, la question de savoir quand il faut faire des boutures de laurier blanc se pose d’elle-même ?
Il faut dire en réponse dire que les boutures de laurier blanc se font de façon très simple et facile, sans grandes exigences, avec un taux de réussite plutôt satisfaisant et encourageant.
Selon les techniques et les écoles, la période des boutures de laurier blanc va d’avril à octobre :
Mars et avril :
Vous avez la possibilité de profiter de la taille du laurier-rose pour récupérer des tiges à bouturer,
Mai et juin :
Les jeunes tiges herbacées ne demanderont qu’à être bouturées,
Août :
Une tige semi-ligneuse ou semi- aoûtée est idéale pour faire une bouture étant donné que la période de croissance printanière étant terminée.
Septembre et octobre :
Ils sont caractérisés par des floraisons qui durent. Durant cette période, il est possible de faire des boutures de tiges ou de tête grâce à la taille qui vise à supprimer les fleurs fanées.
La période lunaire ?
Il vous est conseillé de préférer une période de lune descendante sur le calendrier lunaire. Parce que, durant cette période, la montée de la sève dans les plantes est réduite tandis que la formation des racines est stimulée.
En intervenant un jour fleur, vous accroissez encore les effets favorables de la lune, pour que votre futur arbuste soit florifère.
Prenez soin de désinfecter votre sécateur avec de l’alcool à 90° pour éviter toute propagation d’éventuelles maladies, bien avant de prélever les rameaux du laurier blanc destinés à faire les boutures. D’un autre côté, il faut s’interroger sur la manière dont il faut réaliser la bouture du laurier blanc.
Les deux manières :
De façon générale, il existe deux manières de faire des boutures de laurier blanc : dans la terre et dans l’eau. Quand bien même les deux méthodes donnent d’excellents résultats avec chacune leurs avantages.
Mais celle dans la terre, il vous sera beaucoup plus facile par la suite de procéder au rempotage sans risque d’abîmer le système racinaire, mais dans l’eau, vous pourrez observer jour après jour le développement des racines qui restent fragiles et cassantes.
À vous de voir quelle méthode vous conviendrait le plus.
Il vous est recommandé de sélectionner les extrémités de tiges qui n’ont pas fleuri et coupez-les à 20 cm environ, en biseau. Selon la période où vous intervenez, il peut s’agir de tiges herbacées ou semi-aoûtées.
Pour ne garder que les 3 feuilles du sommet, supprimez les feuilles qui sont le long de cette tige. Afin de limiter l’évaporation et inciser la base du rameau verticalement (pas plus d’1 cm), vous pouvez réduire les feuilles de ¾ de leur longueur pour augmenter la surface susceptible de développer des racines,
D’une part, pour réaliser une bouture de laurier blanc dans la terre, il faut préparer des pots remplis d’un mélange de sable et de terreau. Il faut y insérer la bouture après avoir fait un trou à l’aide d’un morceau de bois dans le substrat du pot. Il faut tasser autour et arroser.
Par la suite, pour créer une atmosphère chaude et humide, dite « à l’étouffée », il faut placer les pots sous un sac plastique à l’envers sur le pot ou sous un fond de bouteille plastique.
Toutefois, il faut ouvrir habituellement pour pouvoir aérer et écarter de ce fait tous risques de développement de maladies cryptogamiques.
Ensoleillement :
Tout en veillant à conserver une terre humide sans excès, il faut conserver les pots à l’ombre et au chaud sans soleil direct. Après quelques semaines, il est possible d’observer les signes de croissance et de reprise.
Néanmoins, il faut attendre le début du printemps prochain pour pouvoir planter en pleine terre ou rempoter dans un pot plus grand et plus joli.
D’autre part, pour faire une bouture de laurier blanc dans l’eau, dans un bocal rempli d’eau, il faut ajouter un petit morceau de charbon de bois dans le fond qui empêchera l’eau de croupir.
Il faut d’un côté y insérer les tiges de sorte que 4 à 5 cm de leur base soit immergée, et d’un autre côté placer le bocal à un endroit ombragé.
Il faut, au fil de temps, ajouter de l’eau à cause de l’évaporation, voire la changer. Au bout de deux semaines les premières racines apparaîtront. Cependant, il faut les laisser se développer durant 2 mois au moins.
Il faut, pour finir, installer la bouture pleine de racines dans un pot rempli de terreau en prenant beaucoup de précautions pour ne pas trop endommager les racines qui ont tendance à se casser au moindre petit choc.
2- Plantation
Bien planter votre laurier blanc conditionne la reprise et le développement de votre arbuste. Ainsi, la plantation est une étape essentielle. Deux méthodes de plantation se présentent à vous :
Vous avez la possibilité de planter votre laurier blanc dans un pot. Cette méthode est fortement conseillée aux personnes qui habitent dans les régions où il gèle l’hiver.
Il vous faut utiliser du terreau pour arbustes à fleurs. Pour permettre l’écoulement de l’eau, il vous faut aussi veiller à ce que le fond du pot soit percé.
Faites rentrer votre arbuste dans une pièce lumineuse, fraîche, mais où il ne gèle pas si vous craignez de fortes gelées en hiver.
Également, vous pouvez planter le laurier blanc dans la terre. Il faut dire que sa plantation se fait de préférence à l’automne ou au printemps.
C’est une étape nécessaire pour sa croissance. C’est une fleur qui aime le plein soleil et être abrité du vent.
Il vous est conseillé de mélanger la terre du jardin avec du terreau. Il vous faut bien arroser la première année suivant la plantation.
3- Entretien
Il ne suffit pas de planter votre laurier blanc pour vous attendre à ce qu’il grandisse bien. Il faut obligatoirement l’entretenir. Nous allons vous faire découvrir principalement la manière dont vous devez entretenir un laurier blanc en pot.
Pour vous assurer une floraison maximale, il vous faut placer votre laurier blanc dans un endroit bien ensoleillé.
Si vous habitez par exemple dans une région où le gel sévit, la culture en pot vous permet d’hiverner la plante dans une serre ou une véranda.
En automne, il faut faire rentrer alors votre laurier blanc dès les premiers frimas. Vous avez la possibilité de le faire ressortir une fois que tout risque de gelée sera passé.
Il ne faut pas oublier de ménager en hiver une période de repos à votre laurier blanc en le plaçant à la pleine lumière dans une pièce qui est relativement fraîche, 10 °C environ.
4- Taille du laurier blanc
Il faut dire que la taille du laurier blanc n’est pas du tout obligatoire. Car c’est un arbuste qui produit des fleurs sur le bois de l’année antérieure.
Certes, les tailler permettrait d’obtenir une plante plus fournie et plus touffue, mais compromettrait la floraison.
Toutefois, il vous est recommandé de le tailler en automne, juste après la floraison si vous désirez à tout prix le tailler afin de gagner de la place dans le local d’hivernage.
Il faut dégager le centre en coupant les branches qui se croisent ou qui seraient mortes. Pour réduire la largeur, il faut supprimer quelques tiges à la base sur le pourtour de la plante si nécessaire. Afin de pouvoir profiter de la floraison l’année suivante, il faut conserver la hauteur.
5- Arrosage
En été, surtout par temps chaud et sec, l’arrosage devra être régulier. Par semaine, un à deux arrosages pourront alors être nécessaires.
Vous ne devez jamais laisser l’eau stagner dans la soucoupe. Tous les 15 jours en période de croissance, il vous faut compléter les arrosages par un apport d’engrais.
6- Maladies du laurier blanc
Le laurier blanc est un arbuste facile à cultiver et très fort. Cependant, parfois, il souffre de maladies qui peuvent gâcher l’apparence des feuilles, mais rarement menacer la santé de la plante elle-même. L’oïdium et la maladie du trou sont les deux maladies les plus courantes.
L’oïdium ou oïdium perforant :
C’est une maladie très fréquente qui peut se manifester tôt au printemps et évoluer ensuite durant toute la durée végétative de la plante.
C’est probablement de l’oïdium, si vous remarquez une poudre blanche sur la feuille, un champignon qui peut infecter les nouvelles jeunes feuilles. Même si l’oïdium ne menace pas la vie de la plante, elle va paraître néanmoins inesthétique.
Pour ce qui est du traitement, il vous faut supprimer les parties touchées et évitez les arrosages excessifs. Il vous est aussi conseillé de pulvériser les plantes jusqu’à disparition à l’aide d’un mélange d’un litre de lait à 4 litres d’eau.
Si vous voulez arroser vos plantes, il faut le faire le matin au pied de la plante, pas le feuillage. La maladie disparaîtra normalement avec la nouvelle croissance.
La maladie du trou :
Si par exemple les feuilles de votre laurier blanc ressemblent à des feuilles sur lesquelles quelqu’un à tirer avec un fusil, votre arbuste serait alors atteint d’une maladie du trou de tir.
En ce sens que les feuilles sont tachées et criblées de trous. Sans doute, il s’agit de la capside, un insecte vert ou de la punaise.
La plupart du temps, la lutte chimique est non essentielle. Car, lorsque les conditions météorologiques changent, le laurier a cette capacité se développer malgré la maladie. Et la maladie disparaît souvent lorsque les plantes débutent une nouvelle croissance.
Nous pouvons énumérer, en addition, la maladie des taches foliaires qui est une maladie causée par les champignons. En temps normal, les premiers symptômes apparaissent en hiver, ou après une période humide. Par la suite, les tâches virent au noir violacé, puis les feuilles jaunissent et peuvent tomber.
En supprimant toutes les parties contaminées dès que possible, et traitez les plantes avec de purin d’orties ou de bouillie bordelaise par exemple, vous lutterez efficacement contre les taches foliaires.
7- Laurier blanc est toxique pour l’homme et le chien ?
Le laurier blanc, il faut le rappeler, garnit les haies et les fonds de massifs des régions au climat doux. Généralement, il se couvre généreusement de fleurs roses, orange, jaunes, rouges ou blanches entre juin et octobre.
À cause des glycosides cardiotoniques qu’elle renferme, toute plante est toxique. En général, les symptômes sont : les maux de tête, les douleurs abdominales, les vomissements.
Très rarement, des troubles cardiaques et un état de choc peuvent survenir. Il faut tout de même noter que des accidents graves avec le laurier blanc sont rares parce que les feuilles amères découragent immédiatement les jeunes enfants.
Néanmoins, il ne faut pas omettre de dire qu’il est, à priori, toxique pour l’homme.
Également, le laurier blanc est toxique pour les chiens. Comme nous l’avons énuméré plus haut, toute la plante du laurier blanc, qu’elle soit fraîche ou sèche, est toxique.
Il faut noter que certaines variétés à fleurs roses ou rouges seraient plus toxiques que les autres. Cette toxicité est causée par la présence d’hétérosides cardiontiques, des molécules qui sont proches de la digoxine, un cardiotonique utilisé en cas d’insuffisance cardiaque.
Ces molécules ont pour effet spécial d’augmenter la contractilité et l’excitabilité des fibres du myocarde d’un côté, et de ralentir les battements cardiaques d’un autre côté.
Également, elles ont une action émétique (qui entraîne des vomissements), hypertensive, diurétique, et peuvent provoquer des diarrhées, des tremblements ou des convulsions.
Il faut préciser que tous les vertébrés sont sensibles à ces effets toxiques. En ce qui concerne les chiens, les doses létales sont de 2 à 3 g de feuilles sèches pour 10 kg, soit 2 à 3 feuilles pour 10 kg.
8- Prix du laurier blanc en France (la fourchette)
Le prix du laurier blanc en France varie d’une ville à l’autre et selon la taille et la forme de la plante. Si nous prenons l’exemple d’un arbuste de laurier blanc qui peut atteindre une hauteur de 3 m et une largeur de 3 m.
Sa période de floraison est juin, juillet, août et septembre. Le prix de ce type de laurier blanc varie entre 4,50 € et 25 €.
Il ne faut pas omettre de dire que cette plante dont nous avons donné le prix, est un arbuste méditerranéen par excellence, à feuilles persistantes, coriaces, vert sombre.
Non seulement ses fleurs sont simples, blanches à reflets roses, mais aussi elles ont un cœur veiné de rouge. Il est en mesure de résister à de courtes périodes de gelées.
Pour boucler la boucle, découvrons les autres variétés de laurier.
III- Autres variétés du laurier
Mis à part de laurier blanc, objet de cet article, il existe une panoplie de vérités de laurier. Nous pouvons énumérer le laurier rose Atlas qui est une variété résistant à des températures de -16 °C.
C’est une variété qui vous permet d’avoir une excellente floraison si et seulement si vous êtes en mesure de lui apporter assez de soleil de façon régulière.
Également, il existe le laurier rose Villa Romaine qui est résistant au froid et est très florifère. Vous pourrez profiter d’un magnifique laurier rose grâce à sa floraison généreuse et son feuillage persistant. Sa faible rusticité représente son seul inconvénient.
Si vous ne vous situez pas en bord de mer, il vous est déconseillé de le cultiver en pleine terre.
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