Comment accoucher plus vite en consommant le fruit d’ananas ? Comment agit-il ? Quels sont les autres remèdes naturels qui aident à accoucher plus rapidement ? Comment stimuler les mamelons pour accoucher ? Et enfin quelles sont les bonnes positions pour faciliter l’accouchement ?
I- Pourquoi accélérer l’accouchement ?
Il arrive que le bébé ne soit pas pressé de voir le jour. Pour éviter toutes complications aussi bien pour le bébé que la maman, il faut parfois aider un peu la nature.
Afin de provoquer le travail, les professionnels de santé peuvent de ce fait décider de réaliser un déclenchement artificiel.
L’objectif principal du déclenchement de l’accouchement est de provoquer les contractions qui contribueront à l’ouverture du col de l’utérus.
Également, pour des raisons médicales, l’accouchement peut être déclenché. Dans ce cas de figure, c’est lorsqu’il y a un risque pour la santé du bébé et/ou de la maman qu’il est envisagé.
L’apparition des anomalies du rythme cardiaque du fœtus ou le retard de croissance du bébé en sont des exemples parmi tant d’autres.
Le déclenchement est recommandé, à partir de la 39e semaine de grossesse, lorsque le terme de la grossesse est dépassé.
Cela est également recommandé quand la future maman a du diabète gestationnel, une infection au niveau de liquide amniotique ou encore un risque de pré-éclampsie.
Il faut de même relever que l’accouchement peut être accéléré, lorsque la grossesse est arrivée à terme, en diminuant le temps d’attente de quelques heures. Cela permettra de réduire la douleur de la femme enceinte.
II- Comment accoucher plus vite en consommant le fruit d’ananas ?
1- Comment agit l’ananas pour accélérer l’accouchement ?
L’ananas frais renferme l’enzyme broméline qui, en aidant à la dilatation du col de l’utérus, favorise en principe le déclenchement du travail. Mais, pour que cela ait un réel impact, il faudrait que vous en consommiez en très grande quantité.
Dans ce cas, avant d’accoucher, vous risquez d’avoir des maux de ventre. Vous pouvez de ce fait l’ajouter à votre quotidien, sans abuser et sans mettre tous vos espoirs dans ce fruit.
Il faut relever que l’enzyme broméline disparaît lorsque l’ananas est mis en conserve, pour cela, nous incitons sur le fait que l’ananas que vous consommiez soit frais.
Ajoutons que l’ananas est un fruit reconnu pour sa capacité à entraîner des contractions utérines dans plusieurs médecines traditionnelles.
C’est pour cette raison qu’il a pu être considéré dans le Kerala indien ou au Bangladesh comme un abortif à certains stades de la grossesse.
Des études scientifiques, réalisées il n’y a pas très longtemps, confirment que l’extrait d’ananas a bien des propriétés de stimulant utérin.
De nos jours, c’est une caractéristique de l’ananas qui est très peu discuté.
En effet, passer par la case jus d’ananas pourrait donc se révéler judicieux pour des femmes ayant dépassé le terme, mais réticentes à être « déclenchées » de manière intrusive ou chimique. Cette étude scientifique a été publiée dans le « Journal of Ethnopharmacology » en décembre 2016.
Il faut tout de même préciser qu’avant toute consommation de l’ananas pour déclencher ou accélérer l’accouchement, il vous faut consulter votre médecin pour pouvoir avoir son avis.
2- Comment consommer l’ananas ?
Comme nous l’avons dit plus haut, l’ananas possède des avantages incontestables s’il est consommé frais. L’ananas en conserve ne contient pas malheureusement toutes les vitamines et de tous les oligo-éléments. Il en est partiellement privé.
Aussi, il faut relever que l’ananas en conserve renferme également grande quantité de sucre de telle enseigne qu’une femme enceinte n’a pas besoin de le manger, même si le désir récupère tous les arguments raisonnables.
Il est fortement déconseillé aux femmes enceintes de consommer ou de tenter de manger le confit d’ananas ou des ananas séchés.
Car ce sont non seulement de véritables cochonneries, beaucoup de calories et aucun bénéfice, mais également, ils sont teintés.
Il faut préciser que très souvent les femmes enceintes ne se refusent pas le plaisir de manger un ananas pour le déjeuner ou de manger un plat complexe comprenant de l’ananas. À titre illustratif nous pouvons énumérer du poulet avec des ananas ou du porc maigre cuit au four.
La composte d’ananas quant à lui est conseillé aux femmes enceintes. En plus d’être parfumée, elle est savoureuse. Vous obtenez une boisson de guérison à part entière qui affecte favorablement le travail des intestins si vous y ajoutez des fruits secs, des abricots secs ou des raisins secs.
Bref, il est conseillé aux femmes enceintes de consommer de l’ananas frais si elles veulent pleinement en bénéficier de ses bienfaits pour le déclenchement de l’accouchement.
III- Autres remèdes naturels pour accoucher plus vite
1- Huile de ricin
L’huile de ricin est recommandée par de nombreuses personnes lorsqu’il s’agit de déclencher le travail. Il faut préciser cependant qu’il existe de plus en plus de mises en garde à ce sujet.
L’huile de ricin a de nombreuses vertus d’une part et possède un grand pouvoir laxatif d’autre part. Vous n’avez certainement pas envie de commencer votre travail en étant en diarrhée ?
Il faut également relever que, surtout pour la femme enceinte et son fœtus, la déshydratation qui s’ensuit peut être dangereuse.
Pour toutes ces raisons, il est fortement déconseillé aux femmes enceintes de l’utiliser dans le but de provoquer le début du travail, sans au préalable avoir l’avis de leur sage-femme ou de leur médecin.
Il faut préciser que ce sont uniquement les professionnels de la santé qui pourront vous faire des recommandations précises à cet effet.
2- Les dattes
Les chercheurs de l’Université des sciences et technologies de Jordanie ont mené une étude scientifique qui a prouvé que la consommation de dattes favorise la dilatation du col de l’utérus.
Concrètement, ce fruit aurait la capacité de produire un impact semblable à celui de l’ocytocine. Ce qui lui permet non seulement de stimuler les contractions utérines au moment opportun, mais aussi d’accroître la sensibilité de l’utérus.
Cependant, les femmes enceintes, pour arriver à ces résultats, doivent consommer six dattes au quotidien dès la 36e semaine de grossesse.
Elles gagneront assurément à l’ajouter à leur alimentation en ce sens qu’il s’agit d’un aliment bénéfique pour elles.
Cependant, il faut noter que c’est un fruit qui est riche en glucides, les personnes qui souffrent de diabète gestationnel doivent donc l’éviter.
3- Acupuncture
L’acupuncteur, qui utilise ou se sert généralement d’aiguilles, vient stimuler les divers points sur l’ensemble du corps de la femme enceinte.
L’objectif étant non seulement de stimuler les contractions, mais aussi de favoriser l’assouplissement du col de l’utérus, le tout se fait sans aucune douleur.
Il faut préciser que jusqu’à ce jour, aucune étude scientifique n’a démontré l’efficacité liée précisément à l’acupuncture.
C’est un traitement qui apporte cependant une grande détente à la future maman, et cela ne peut qu’être positif. En plus, il n’existe pas concrètement aucune contre-indication pour les femmes enceintes.
Elles peuvent donc l’essayer après avoir consulté leur médecin.
4- Avoir des relations intimes régulièrement
Les relations sexuelles à la fin de la grossesse pourraient, de façon théorique, peuvent à la longue faciliter le travail de diverses manières.
Premièrement, l’orgasme et la stimulation des mamelons provoquent ou entraînent la production d’ocytocine qui pourrait ensuite causer des contractions. Deuxièmement, les prostaglandines que renferme le sperme pourraient avoir un effet bénéfique sur le col de l’utérus.
Cependant, les études réalisées sur l’efficacité des relations sexuelles pour déclencher le travail sont arrivées à des résultats contradictoires. C’est le pourquoi, cette méthode n’est pas recommandée aux femmes avec un placenta prævia, dont les membranes sont rompues ou avec une infection génitale active.
Toutefois, il faut préciser que les relations sexuelles sont sans danger pendant la grossesse.
5- Marcher
Le niveau d’énergie s’avère la plupart du temps à la baisse lorsque la femme enceinte est dans sa 40e semaine.
Toutefois, si elle souhaite que le travail début de façon naturelle, elle doit être le plus possible active, sans pour autant être excessive.
Elle ne doit pas perdre de vue le fait qu’elle aura besoin d’énergie pour l’accouchement.
Lorsque la femme enceinte marche, la loi de la gravité fait son effet. Concrètement, la marche aide le bébé à descendre lentement dans son bassin.
De même, il est conseillé à la femme enceinte de pratiquer de la natation, de danser ou même de faire un grand ménage dans sa maison. Elle peut le faire si seulement et si cela rentre dans la catégorie de ses activités préférées.
Il faut relever que le simple fait de bouger aide le bébé à se placer tranquillement, en préparation du grand jour.
6- Manger des plats épicés
Les plats épicés ont la possibilité de stimuler l’intestin d’une femme enceinte et de ce fait augmentera l’activité utérine.
Les contractions pourraient débuter après que la femme enceinte ait dégusté un bon plat au curry, et cela, si son corps est prêt. Ça peut ne pas débuter aussi.
Elle doit s’assurer de ne pas tomber dans l’excès si elle n’a pas l’habitude de manger des plats épicés. Car elle risque d’obtenir simplement de gros brûlements d’estomac.
7- Utiliser un ballon pour l’exercice
Le ballon d’exercice peut être très utile pour une femme enceinte tout au long de la grossesse et pendant les contractions. Il facilite également l’ouverture du bassin durant le travail. Elle peut alors l’utiliser dans le confort de sa maison.
Elle n’a qu’à s’asseoir et faire de légers mouvements de l’avant vers l’arrière, d’un côté à l’autre. De même, elle peut effectuer de légers bonds qui aideront son petit à descendre dans son bassin.
Dans un premier temps, le simple fait de s’asseoir sur ce type de ballon est très profitable pour la femme enceinte. Il soulage les tensions au bas de son dos.
Dans un deuxième temps, il aidera le bassin de celle-ci à s’ouvrir lentement.
Dans un troisième temps et pour terminer, il aidera son bébé à avancer tranquillement dans la bonne direction.
IV- Comment stimuler les mamelons pour accoucher ?
La stimulation des mamelons serait, selon la recherche scientifique, bénéfique pour déclencher le travail. En effet, elle aurait la capacité de provoquer un relâchement d’ocytocine naturelle dans la circulation sanguine. Ce qui provoquerait des contractions de l’utérus.
Il existe plusieurs manières de stimuler les mamelons : vous pouvez les rouler entre les doigts, masser les seins ou utiliser un tire-lait. Certaines sages-femmes recommandent de stimuler les mamelons pendant 1 heure, plusieurs fois par jour durant les dernières semaines.
Toutefois, si les contractions deviennent plus fréquentes qu’aux 3 minutes, il est préférable d’interrompre la stimulation.
V- Exercices pour déclencher accouchement
Une femme enceinte peut faire plusieurs exercices qui peuvent lui permettre de déclencher l’accouchement. Elle peut faire de la gymnastique douce par exemple.
Il s’agit en effet des exercices low impact. Elle n’a pas besoin de courir un marathon ou de suivre une séance de cross fit.
Elle devrait alors opter pour des mouvements doux, lents, d’accroupissement et d’assouplissement : position de la grenouille, du guerrier, fentes, etc.
Comme autres exercices à mener pour déclencher l’accouchement, nous pouvons citer la respiration abdominale. Elle consiste concrètement à inspirer longuement dans un premier temps, à maintenir sa respiration quelques secondes en contractant les abdos dans un deuxième temps et à expirer calmement dans un troisième temps.
Il faut relever que c’est un exercice qui la permet non seulement de se détendre, mais aussi encourage son bébé à descendre dans le bas du bassin. Elle peut de même réaliser les squats, le yoga et la swiss ball.
VI- Positions pour accélérer l’ouverture du col
Plusieurs positions peuvent permettre l’accélération de l’ouverture du col chez une femme enceinte.
Nous pouvons énumérer la position debout qui peut aussi bien être utilisée pendant la phase de latence que durant la phase active du travail, la position assise qui elle est praticable sur un « gros » coussin, sur un banc, sur la table d’accouchement, sur un ballon, etc.
Elle peut être utilisée durant la phase de latence ou durant la phase active, et selon l’envie de la femme enceinte.
Également, nous pouvons citer la position couchée, la position à genoux, la position accroupie, la position à quatre pattes, etc.
VII- Le gombo pour faciliter l’accouchement
Le gombo facilite l’accouchement et participe à une grossesse saine. En effet, c’est un légume idéal à consommer pendant la grossesse, car il renferme un taux élevé de vitamine A, B (B 1, B 2, B 6) et C.
De même, le gombo contient du calcium, du zinc et de l’acide folique qui est reconnu comme un élément indispensable lorsque, au courant de la grossesse, les cellules se développent et se multiplient très rapidement.